amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Points généraux, documentation, outillage
Francis

amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Francis »

Bonjour,
Je viens du site de la traction universelle et une mise en garde sérieuse concernant une décision applicable aux véhicules postérieurs au 01 01 1997 y figure en bonne place ainsi qu'une copie d'une lettre type à envoyer à nos députés.
Il est question d'interdire la vente, la cession à quelque titre que ce soit des véhicules dont certaines parties contiendront de l'amiante(embrayage, plaquettes de frein, moteur etc...
Voir le décret 96-1133 du 24 12 1996 applicable le 01 01 2002.
Pour de plus amples informations :
http://www.sctel-france.com/traction-un ... ualité.htm
ou http://www.ffve.org

Je n'ai pas l'impression que ce soit un poisson d'avril.

Francis
Gérard Riout

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Gérard Riout »

Bonjour Francis,

C’est effectivement très sérieux, que pouvons nous faire ?

Pour information ci-dessous texte du décret 96-1133 du 24 décembre 1996.

Gérard
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Décret_96-1133.pdf
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Gérard Riout

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Gérard Riout »

Bonjour,

La question de l’amiante pouvant être contenue dans certaines pièces constituant une automobile me paraît très importante. Le constructeur doit être en mesure de fournir la liste de ces pièces, modèle par modèle, année par année. Sur des véhicules ayant longuement roulé, certains éléments comme des garnitures de frein et d’embrayage ont été remplacés. Demandons aux revendeurs de ces pièces de rechange, à partir de quelle date ils peuvent certifier quelles ne contiennent pas d’amiante.

Je suggère que tout propriétaire de véhicule, immatriculé avant le 1er janvier 1997 fasse un courrier, au service relation clientèle du constructeur « indiquer le numéro de châssis et la 1er immatriculation » pour lui demander la liste des pièces contenant de l’amiante. Demander également, depuis quelle date le réseau de ce constructeur ne vend plus de pièces contenant de l’amiante.

Je suggère également, que nous alertions les différents médias « journaux, radios etc.… » par le biais du courrier des lecteurs par exemple ou par e-mail. Le fait d’être obligé de désamianté nos véhicules, avant de pouvoir les céder ou pour les conserver en toute légalité aura bien évidemment un coût qui sera supporté par le propriétaire. Une campagne de presse demandant des rabais sur certaines pièces de rechange serait la bien venue.

Bien évidemment ce sont les plus pauvres qui seront les plus pénalisées; ils peuvent rarement rouler avec des véhicules de mois de 5 ans.

Nous avons bien entendu l’intention de conserver nos anciennes. Quelle sera la procédure pour obtenir un certificat de désamiantage ?

Je lance un appel pour établir une liste de pièces susceptibles de contenir de l’amiante.

Liste non exhaustive : Garniture de frein et embrayage, joint de culasse, joint échappement, joint moteur, protection thermique de collecteur échappement et de durite, bobine allumage, démarreur, alternateur….

Gérard
Francis

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Francis »

Salut Gérard,
C'est un coup de massue qui nous arrive derrière l'occiput mais il faut réagir. Crois-tu que l'on puisse trouver des pièces pour DS sans amiante ? (j'ai entendu parler d'un gars qui avait été obligé de bazarder un stock de plaquettes de freins il n'y a pas si longtemps car évidemment elles étaient d'origine.)Sinon on peut peut-être évoquer l'article deux dans lequel il est dit que si les pièces incriminées ne peuvent pas être remplacées par des pièces sans amiante, il y avait possibilité de dérogation.
Citroën va t-il accepter d'admettre qu'il y a de l'amiante dans certaines des pièces de DS et à fortiori d'autres modèles ? Si on lui en demande la liste, Citroën va peut-être se demander si ce n'est pas pour demander une réparation financière.
Comment contacter les médias ? Les canards automobiles vont-ils soutenir une mesure qui va à contresens de l'écologie ambiante ?
Pourtant il y a quand même beaucoup plus de véhicules antérieurs à 1997 que de véhicules récents en circulation, ça devrait faire du monde...
@+
Francis
Gérard Riout

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Gérard Riout »

Bonjour Francis,

L’amiante ça bouge, voir l’article ce vendredi 23 novembre 2001 dans ouest france.

Invendable, la voiture de plus de 5 ans ?

20 millions de véhicules concernés !

Gérard

PS lire article sur : www.france-ouest.com/
Gérard Riout

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Gérard Riout »

Bonjour,

Pour nous aider à comprendre pourquoi il est indispensable d’éliminer l’amiante de notre environnement.

Ci-joint copie d’un rapport parlementaire de M. Henry REVOL, Sénateur.

Amiante Senat.pdf

Gérard
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Francis

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Francis »

ça bouge aujourd'hui ! Merci pour le rapport du sénateur... C'est évident l'amiante est un ex-ami qui nous veut du mal mais quelle est la part de danger réel et celle de l'incitation à l'investissement automobile même si animée par de bons et sincères sentiments ?
De toutes façons les collectionneurs sont considérés comme des nantis et ils peuvent payer (dixit la vox populi). Mais que peut-on payer ? Il n'existe pas de pièces adaptées à nos vieilles mécaniques, du moins je le crois. Doit-on supprimer le commerce d'anciennes ? Car c'est ce qui les attend ?
Qu'elle est la solution ?
@+
Francis
Eric

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Eric »

ça y est c'est officiel depuis hier on n'a plus le droit de vendre une voiture antérieure à 1997...Comment pourra-t-on prouver que la voiture qu 'on veut vendre ne comporte pas d'amiante?
Eric
Francis

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Francis »

Ci-joint, l'article de Ouest France par où les tempêtes arrivent :

Invendable, la voiture de plus de 5 ans ?
Un décret amiante affole le marché de l'occasion
Pourra-t-on vendre son véhicule s'il a plus de cinq ans ? Un décret de 1996, signé Alain Juppé, répond non. A partir du 1er janvier 2002, des millions de Français risquent de se retrouver avec leur vieille voiture sur les bras sous prétexte qu'elle contiendrait de l'amiante. Explications.


Aujourd'hui, le monde des professionnels de l'automobile est sens dessus dessous. Demain, ce sera peut-être au tour des millions de Français qui possèdent une voiture âgée de plus de cinq ans.

Le fauteur de troubles ? Un décret pris le 24 décembre 1996 par le gouvernement Juppé. Il prévoit qu'au 1er janvier 2002, les voitures et engins agricoles immatriculés avant le 1er janvier 1997 ne pourront plus être vendus en l'état.

Motif : la présence possible d'amiante sous le capot, principalement dans les plaquettes de frein, les garnitures d'embrayage et le joint de culasse. Le texte organise l'éradication de cette substance cancérigène. L'automobile n'est qu'un des secteurs concernés.

Un texte oublié

Seul hic : à six semaines de son entrée en application, personne ne sait comment il va pouvoir être appliqué. « C'est vrai, avoue Jean-Pierre Mercier, le porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles, que nous venons de redécouvrir un décret que, semble-t-il, tout le monde avait oublié ou presque. » Les collectionneurs de vieilles voitures sont plus abrupts. « Nous venons d'être informés de cette affaire par
hasard, tonne Claude Delagneau, au nom des 85 000 membres de la Fédération française des véhicules d'époque qu'il préside. Tout simplement parce que les Domaines nous ont dit qu'ils ne pouvaient plus nous céder de matériel en raison de la nouvelle législation. »

Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité a la charge de gérer ce lourd dossier. Pour l'heure, il n'a pas fait connaître d'éventuelles mesures permettant d'adoucir le texte. Dénonçant le « mutisme de l'administration », le Conseil national des professions de l'automobile en propose quelques-unes au nom des milliers de garagistes et autres vendeurs de voitures qu'il représente. « Nous imaginons des dérogations pour deux types de
véhicules. Ceux qui ont été construits sans amiante avant 1997 et ceux dont les pièces amiantées ont été supprimées au fur et à mesure des opérations d'entretien. »

Qui donnera un certificat de désamiantage ? Qui vérifiera qu'aucun élément sous le capot ne comprend encore de l'amiante ? Qui paiera le diagnostic ou les réparations ? Qu'adviendrait-il de la fameuse reprise de l'ancien véhicule lors de l'achat d'un neuf ? « Nous attendons de le savoir », répond-on chez les constructeurs.

20 millions de voitures

Les garagistes seront reçus la semaine prochaine au cabinet d'Élisabeth Guigou. Claude Delagneau, qui pilote une pétition nationale dans tous les clubs de collectionneurs, espère l'être par le conseiller santé de Lionel Jospin. Leur combat est le même. Pas leurs intérêts. « Les vendeurs de voitures ont tout à gagner à ce que l'on élimine les voitures anciennes », lâche le président de la Fédération des véhicules d'époque.

Aujourd'hui, vingt des vingt-huit millions de voitures en circulation ont été immatriculées avant 1997. Toutes ne contiennent pas de l'amiante puisque les constructeurs français certifient l'avoir supprimée dès 1993. Combien, quelles marques, quels modèles en ont ? Dans quels organes précisément ? « On essaye de mesurer », dit-on chez Peugeot et Renault. Les automobilistes n'ont, pour l'instant, rien pour être rassurés.


Thibaud TEILLARD.

-
Francis

Re: amiante,alerte ffve, 01 01 2002,

Message par Francis »

AFP aujourd'hui. Attention à la casse, la politique politicienne franco-Française de chez nous va se préoccuper de notre sort. N'eut-il pas été judicieux de ne rien faire ?
L'amiante rigole dans ses paillettes...

PARIS, 27 nov (AFP) - Les propriétaires des véhicules mis en service avant 1997 devraient avoir quelques mois de répit pour mettre leurs véhicules en conformité. Le gouvernement Jospin a annoncé, lundi soir, qu'il modifiera le décret de décembre 1996 sur l'amiante dans les voitures "afin de prendre en compte les préoccupations".

Ce décret prévoit qu'au 1er janvier 2002, les voitures et engins agricoles immatriculés avant le 1er janvier 1997 et susceptibles de contenir de l'amiante sous le capot 6 principalement dans les plaquettes de freins, les garnitures d'embrayage et le joint de culasse 6, ne pourront plus être vendus en l'état. Quelque 20 millions de voitures construites avant 1997 sont en circulation mais toutes ne sont pas concernées par l'interdiction.

Sa prochaine entrée en vigueur suscite un vaste débat, du fait de ses conséquences sur les ventes des voitures d'occasion. Au PS qui tentait de pointer le responsabilité sur le gouvernement d'Alain Juppé, l'ancien Premier ministre a accusé le pouvoir d'avoir "enterré" ce dossier, l'accusant de "déplacer le projecteur de la vraie responsabilité pour le "rebraquer" sur la période antérieure".

Il n'y a "aucune raison de paniquer", a affirmé, ce matin, Elisabeth Guigou, qui a cherché à minimiser cette affaire. Selon le ministre de l'Emploi et de la Solidarité, le nombre de voitures concernées par ce décret est probablement moins important que prévu.

Le gouvernement a fait savoir que la modification du décret, "afin de prendre en compte les préoccupation des propriétaires de véhicules mis en service avant 1997", interviendra à la suite d'échanges prévus mercredi avec les professionnels de l'automobile, les constructeurs et les équipementiers, ainsi qu'avec les organisations syndicales. Une consultation des organisations syndicales sera également organisée jeudi par le ministère de l'emploi et de la solidarité.

M. Juppé a rappelé que ce décret, pris alors qu'il était Premier ministre, était assorti d'"un délai d'application de cinq ans pour que l'on puisse discuter des modalités d'application". "Moyennant quoi, à partir de 1997, on a complètement enterré le dossier", a-t-il déploré, en réaction aux déclarations du porte-parole du Parti socialiste. Lundi, Vincent Peillon a affirmé que ce décret n'était pas "applicable" en l'état, en pointant du doigt la responsabilité du gouvernement Juppé dans cette affaire.

"Le gouvernement que soutient M. Peignon n'a strictement rien fait et aujourd'hui brusquement, on se réveille, lui a répondu le députe-maire de Bordeaux. La seule solution maintenant, bien entendu, c'est de prévoir un délai supplémentaire car telles que les choses se sont passées, on ne peut pas faire tomber le couperet".
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